Discours du président


PRISE DE FONCTION 

Madame la responsable du programme de recrutement et de partenariat, de la African Leadership Academy, Eva Siaka Wakam,
Monsieur le fondateur de la Cameroon Debate Association, Marius Yannick BINYOU BI-HOMB,
Monsieur le responsable de l’Association des jeunes entrepreneurs, promoteur de GRAVITIX,
Mesdames et Messieurs, chèr(es) invité(es), selon vos grades respectifs, bien vouloir accepter mes vives et chaleureuses salutations.

La Cameroon Debate Association est une famille, une amie mais un cadre qui offre aux professionnels et aux jeunes des deux sexes la possibilité d’acquérir les connaissances et les méthodes nécessaires pour développer leur personnalité et faciliter leur insertion sociale, et de leur offrir des occasions de mener, à l’échelon individuel ou collectif, des actions visant au bien-être de leurs communautés.
La CDA….., en réalité les mots me manquent mais avant, permettez-moi de vous faire un récit. Je n’arriverai pas sans m’etre débarrasser de ce fardeau, cette phrase qui m’intime à vous dire : «  Savoir s'exprimer de manière claire et convaincante a toujours constitué une qualité humaine essentielle »
1-Tout a commencé par un échec cuisant. Il y a bien longtemps, j'ai été invité à intervenir auprès d'enseignants dans le cadre d'une formation continue. Mon sujet : « L’accès au juge constitutionnel en matière électorale ». J'avais l'habitude de donner des cours, mais c'était la première fois que je devais faire un exposé dans un grand amphithéâtre, micro en main.
2-Je rêvais alors de faire une belle carrière d'intellectuel. L'occasion m'était donnée pour la première fois de briller en public. Mon intervention était programmée juste après celle d'un grand ponte, un écrivain reconnu, auteur de plusieurs livres de référence : L’écriture de l’exil, Lettre paysanne et bientôt Oralité et mondialisation. Marius BINYOU est le genre de type que j'aurais voulu être. Il se trouve qu'il était aussi excellent orateur, un vrai showman : vivant, captivant, drôle. L'auditoire était conquis.
3- Plus sa prestation approchait de la fin, plus je sentais le stress monter. À vrai dire, une vraie panique, totalement disproportionnée. Quand mon tour est venu, j'ai immédiatement compris que mon exposé, trop long, trop abstrait, trop académique, allait ennuyer tout le monde. En voulant « faire le savant », je m'étais tendu un piège. J'ai pris le micro. Ma gorge se serrait, ma langue s'asséchait, ma main s'est mise à trembler. Mon malaise était visible ; je ressentais la gêne du public, ce qui n'a fait qu'augmenter ma panique. Il m'aurait fallu boire un verre d'eau, mais ça n'avait pas été prévu. C'est alors que ma langue s'est littéralement collée à mon palais, oui collée ! Plus aucun son ne pouvait sortir de ma bouche ! Pendant quelques secondes interminables, je suis resté muet.
4- Jusqu'à ce que je quitte la tribune, tremblant et transpirant. Les gens ont cru que je faisais un malaise. Le grand écrivain, expert en développement est venu à mon secours et a pris le relais. Mon exposé venait à peine de commencer qu'il était déjà fini.

5- Depuis cette désastreuse expérience - une humiliation publique ! -, j'ai appris le métier. Il m'a fallu acquérir de l'expérience. À vrai dire, l'expérience, c'est le nom que l'on donne à ces erreurs. Je les ai à peu près toutes commises : des exposés trop longs, trop didactiques, trop abstraits, des blagues douteuses qui tombaient à plat, des improvisations mal maîtrisées... J'ai tout fait. Au fil du temps, j'ai appris à articuler les récits et les concepts, les bons mots et idées clés. J'ai appris à contrôler mes émotions, à moduler le ton de ma voix, à impulser du rythme. J'ai appris à ralentir le tempo. Le bon orateur, comme le musicien, sait combien les silences comptent aussi.

6-J'ai aussi appris une chose : l'importance d'être sincère. L'art oratoire passe souvent pour un pur exercice de style qui pourrait servir n'importe quelle cause. Un ami américain m'a ainsi raconté avoir gagné un prix d'éloquence dans son université en vantant les mérites du régime soviétique auquel personne ne croyait. J'ai, quant à moi, la conviction que les plus belles prestations oratoires, si elles ne sont pas authentiques, finissent par sonner faux, comme de trop belles plaquettes publicitaires.
Moi, aujourd’hui Président ? Mon parcours n’a pas été tranquille, tout a commencé au secondaire quand je faisais la classe de terminale A4 espagnol dans un établissement de la place à Douala. A un mois et demi de l’examen de Baccalauréat, nous fumes (toute la classe) convoquée au conseil de discipline. L’honneur m’était donné d’être porte-parole, les dernières souvenirs me révèlent que j’avais assuré. Une fois admis à l’Université, mon engagement au club débat et leadership en tant que membre ne fut qu’une conséquence directe de mon adhésion. Vient les jours, les années s’écroulèrent, je devins d’abord secrétaire-adjoint, par la suite  secrétaire et enfin Président pendant deux années.
La CDA je l’ai pris à bras le corps et cela m’a valu pas mal d’opportunités dont les plus restent la participation au championnat international de débat au Liban.
Aujourd’hui, je suis à la tête de cette organisation grâce à votre soutien phénoménal. C’est alors l’occasion pour moi de remercier d’entrée de jeu le bureau sortant, également les votants sans oublier le comité d’organisation en définitif.  
Pour faire preuve de sincérité et justesse, permettez-moi de m’engager solennellement devant vous sur ces phrases.
                              DECLARATION SUR L’HONNEUR

        Je déclare sur l’honneur de remplir les obligations qui me sont assignées par les statuts,
        Je m’engage à promouvoir les valeurs et la vision de la CDA,
        Je m’engage à faire preuve de loyauté, d’impartialité, de fidélité,
        Je m’engage enfin à promouvoir la solidarité, la familiarité et la fraternité dans la grande famille CDA que vous êtes… ; que je suis moi douglas. (fin)
 La présidence ce n’est pas seulement l’affaire du président, mais de tous. C’est la raison pour laquelle j’implore votre collaboration, votre participation afin que nous menons à bon port ce patrimoine national et mondial qu’est la Cameroon Debate association.


 « C’est dans votre engagement et participation que vous deviendrez inéluctablement des EVA WAKAM, BINYOU Marius et des FRED SWANIKER »     
Note aux dames: « vous êtes des valeurs à nul autre pareil……’’
 « Essayons, osons, tombons, pleurons. En tout état de cause (X2) ne nous arrêtons plus…. Je voulais dire  jamais », « que l’amour, paix et unité soient notre véritable motivation mais n’oublions jamais de dire : que le seigneur bénisse le monde et les hommes qui y vivent »
                                               Je vous remercie pour votre patiente attention

                                                                                                                        NGANKAM  DOUGLAS
Dschang, 11-05-2019

A Breakthrough in Africa

Cameroon Debate Association (CDA) and RIPAO-Cameroon: global changemakers societies from Cameroon

The 11th of May 2019 was an interesting day indeed as the Cameroon Debate Association (CDA) and the International Network for the promotion of Arts of Speech, Cameroon (INPAS-Cameroon) came together to put into play their General Assembly. 

Unique of its kind since both associations were created, this General assembly gave ground to the associations to sign a partnership agreement with the African Leadership Academy (ALA); to evaluate the activities implemented by the outgoing executive team, its hindrances, achievements and aspirations, passing through a thorough review of its strategic vision held for 2015-2020, that stressed self-Determination and Responsibility as per its members. The agreement between CDA and ALA gave birth to a project of 30 trained facilitators for sensitization campaigns on ALA’s scholarships and opportunities programs in secondary schools, Cameroon, and to organize the school debate championship, come ending May 2019. 

This assembly also set other projects regarding debates competition and how to widen the scope or network of both associations, all enacted in the overall decisions of the assembly. It was, hence, also the arena for elections of the incoming bureau of both associations, whereby Ngankan Daquin Douglas and Tsague Dongfack Willy Endelson evolved as presidents of CDA and INPAS-Cameroon, respectively. It is however worth mentioning that both presidents have good experience as per debates and oral practices, and good visions for their associations. 

To emphasize more, INPAS-Cameroon which is new, thus, yet to be grounded in Cameroon, we wish to support the statement of the newly president, Tsague Dongfack: “It will be a heavy task for us, given the renowned image this association has already in the world, but we need to strive hard together to reach this goal, while giving to it a Cameroonian standpoint.”. From this extract, it is obvious that enough is still to be done. We count however on his experience and efforts to lead the group towards prosperous avenues as it has been the case, the previous year with INPAS-Egypt having Binyou Marius Yannick (founder), Elongue Christian and Narcisse Fomekong as presidents. 

This association is driving towards new goals and that entails empowering its personnel and indulging in diverse fields of life enabling the professional insertion of its members and processes of self-determination. In connect with this, a set of capacity empowerment workshops are on board as from mid-May in diverse domains proposed by the National Coach, Binyou Marius Yannick and partners. With this, the association intends to widen the scope of debate clubs in primaries, secondary and higher institutions in Cameroon and other African countries. In this collective dynamism, there is no doubt that leaders of diverse scales of life will be nurtured under the canopy of RIPAO-Cameroon and CDA in the nation at large even at the international levels.

Debate Cameroon

CLUB DEBAT ET LEADERSHIP DE L’UNIVERSITE DE DSCHANG

Un centre de promotion de l’art oratoire au Cameroun 


Le club débat et leadership de l’université de Dschang est une association qui forme des jeunes camerounais et universitaires à la prise de parole en public et à la culture du débat. Tous deux constituent des instruments de développement personnel et de culture de l’esprit d’ouverture

Un centre de promotion de l’art oratoire au Cameroun en générale et à l’université de Dschang en particulier    
    Dans le cadre de sa rencontre hebdomadaire, le club débat et leadership de l’université de Dschang a eu à siégé le samedi 20 Avril 2019 avec de nouveaux membres venus de facultés différentes de ladite université  

       C’est la salle dénommée « FOYER » de l’université de Dschang qui a servi de lieu au club débat et leadership de ladite université de mener ses activités traditionnelles dont le but et l’objet est de promouvoir et former des jeunes universitaires en pratique orale et en débat. La séance a été présidé par le président Nicola NTAMAG qui s’est personnellement chargé de souhaiter la bienvenue à nos frères et sœurs venus de facultés différentes
Joute verbale du 19.04.2019
      De facto, cette séance du club était un peu spéciale ; ceci en prélude de la compétition(CLASH) inter-faculté qui se tiendra au sein du campus de l’université de Dschang dans les jours à venir. La séance été pour l’éssentiel centrée sur le module du débat(format parlementaire britanique) afin de permettre aux novices de s’imprégner des roles de chaque intervenant dans ledit format. En effet, cette explicitation du format parlementaire britanique a été fait par notre valeureux président M. Nicolas NTAMAG et suivi de son vice-président M. Fayçal PEPOUNA(jeune et talentueux entrepreneur camerounais).
    Dans leurs exposés limpide et clair, les présidents ont donné les role de chaque coté notamment d’une part celui du gouvernement et d’autre part celui de l’opposition.
    En premier lieu, s’agissant du gouvernement, les présentateurs ont dit qu’ils sont au nombre de quatre dont :
     -LE CHEF DU GOUVERNEMENT : qui selon les dires du président est chargé de présenter la motion dans son ensemble et démontrer son bien fondé ;  par la suite avancé un argument pour défendre son point de vu.
    -LE PREMIER DEPUTE DU GOUVERNEMENT : ce dernier est chargé dans un premier temps de réfuter les arguments de l’opposition et ce de manière succincte ; dans un second temps présenté ses arguments pour défendre le point de vue du gouvernement
    -LE SECONG DEPUTE DU GOUVERNEMENT : il est chargé de mettre en mal les arguments de l’opposition et par la suite réorienté le débat afin de calmer la température dans la salle
    -LE SECRETAIRE : c’est le role le plus important dans le débat à coté du role du chef du gouvernement. Celui-ci est chargé de résumer les arguments de son gouvernement tous en montrant le bien fondé de ses arguments ; et si possible donné son propre point de vue(arguments) sur la motion qui est soumise à l’appréciation de l’assemblée.
Joute verbale du 19.04.2019

      En second lieu, s’agissant des membres de l’opposition, les exposants ont précisé que le schéma est le meme que celui présenté plus haut. Nous avons cette fois si : un chef de l’opposition ; un premier député de l’opposition ; un second député de l’opposition et enfin un secrétaire de l’opposition. Le role de ses derniers est identique à ceux du gouvernement. Toutefois ils adoptent une position contraire c’est-à-dire détruire par des arguments convaincant la motion(de fait, de loi ou de valeur) avancée par le gouvernement.     
     Une fois l’exposé de M. Nicolas NTAMAG et M. Fayçal PEPOUNA terminé, place à la pratique car les séances du club débat et leadership de l’université de Dschang sont éssentiellement pratique. En effet la motion était la suivante : « CETTE CHAMBRE PENSE QUE L’ACCES A L’UNIVERSITE DOIT ETRE GRATUIT »
   Une fois le décor fait place à nos débatteurs qui ont été presque à la hauteur de l’attente du public présent.  Je peux dire que le débat était séduisant        

                                                                                    
 Le débat a été arbitré par deux hommes totalement objectifs et impartiales qui ont relevé les manquements et nous ont encouragé à d’effort et de travail. Car comme le dit tous les jours l’un d’entre eux : « Rome ne s’est pas fait en seul jour ». Il s’agit de M. Douglas NGANKAM et de M. TOMBE.                                                                                                

Concours d’Eloquence et de Plaidoirie de l’Université de Yaoundé II, Soa

Cameroun...l'oratoire en marche!




Vous êtes étudiant inscrit dans une université de la Capitale camerounaise,

L’occasion ultime s’offre à vous dès maintenant.

Oser l’impensable, pour réussir l’impossible

Venez relever le défi de la grande éloquence de l’Unité au Campus de l’Université de Yaoundé 2 SOA du lundi 13 au Samedi 18 Mai



La start-up Proxservices. Corporation en collaboration avec l’Université de Yaoundé 2 Soa vous donne une chance, quelle que soit votre filière, de participer au Concours d’éloquence d’Unité! Sous Le thème : les réseaux sociaux un instrument au service de l’unité nationale ? 

Vite, Inscris-toi maintenant ici



Ø  Contact wathsapp (+237) 655665058
Ø  Email : renemezene@yahoo.fr



Devenir maître de l'art de la dissertation



L’enseignement est au Cameroun, centré autour de l’écrit et la théorie. La part de l’oral
voire de la pratique est réduite au minimum, l’important étant de savoir exposer ses idées… sur le papier, dans le cadre très formel de la dissertation. Ce qui est avant tout évalué dans cet exercice roi de l’enseignement, c’est la capacité à argumenter, à organiser sa pensée… mais en aucun cas l’aptitude à parler.



Or, être maître dans l’art de la dissertation ne signifie pas être un orateur hors pair, loin s’en faut, et les étudiants ne s’en rendent que trop compte. Pour persuader un employeur potentiel de votre valeur, convaincre votre responsable du bien-fondé de votre décision, passer un oral de concours, réussir sa soutenance, réussir son cours ou tout simplement défendre ses idées dans une négociation… Au-delà du raisonnement et de l’argumentation, la persuasion exige un discours incarné par un orateur et tourné vers un auditoire. C’est pour combler ce manque et répondre à cet enjeu que nous comptons organiser concours d’éloquence. L’interdisciplinarité est également de mise, les candidats étant issus de formations universitaires différentes.

Les sujets du Concours


Les sujets du concours permettent de tester leur éloquence sur des thèmes variés alliant culture générale, questions de société dans l’optique de consolider l’unité nationale et de promouvoir les valeurs patriotiques. 


Il semble que le besoin soit réel pour tout type de profession dans l’esprit de développer les valeurs personnelles d’excellence mais aussi d’alimenter l’esprit de citoyenneté.




DES CANDIDATS ISSUS DE TOUTE LES INSTITUTIONS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEURES DE LA CAPITALE




Chaque étudiant régulièrement inscrit dans une école d’enseignement supérieure est invité à participer au concours d’éloquence de l’Unité. Ce concours réuni ainsi des étudiants issus de institutions d’enseignement supérieures de la capitale du Cameroun notamment Université de Yaoundé I, Université de Yaoundé II-Soa, ESSTIC, IRIC, Université Catholique d’Afrique Centrale, SUP’PTIC, IAI, ISTAG, etc. Ce Concours regroupe les étudiants présents de l’ensemble d’établissements de la Capitale, il est appelé à accueillir le plus de candidats. L’interdisciplinarité est également de mise, les candidats étant issus de formations universitaires différentes. Les sujets du concours permettent de tester leur éloquence sur des thèmes variés alliant culture générale, questions de société et des sujets visant à promouvoir les valeurs patriotiques et citoyennes.

UN CONCOURS PRESTIGIEUX ET RELEVÉ


Parce qu’il réunit les meilleurs étudiants de la Capitale, le concours d’éloquence de l’Unité est le théâtre des échanges de grande qualité. La difficulté est par ailleurs accrue par un calendrier qui met au défi les candidats de préparer leurs plaidoiries en quelques heures seulement ; ainsi les finalistes ne prennent connaissance de leur sujet que le Jeudi soir alors que la finale se déroule le samedi matin !


Pour apprécier leurs talents, les professeurs d’université, avocats, chefs d’entreprises et responsables administratifs venant des quatre coins du pays composent les jurys, tandis que des personnalités d’envergure nationale sont invitées pour départager les candidats à l’occasion de la finale.

LES CANDIDATURES LIBRES


Les étudiants ont la possibilité de candidater au concours d’éloquence de l’Unité grâce
à une phase de candidature libre ouverte jusqu’au Mercredi 8 Mai à minuit.

LES QUALIFICATIONS


Les phases qualificatives se dérouleront le Lundi 13 dans l’après-midi. La prestation prendra la forme d’une argumentation libre sans qu’une position pour ou contre ne soit imposée. Le candidat choisira son sujet parmi une liste transmise Un mois avant l’évènement. Les participants ont huit minutes chacun (plus ou moins 1 minute tolérée) pour accomplir leur prestation et disposent d’une feuille recto/verso A4 maximum.

A la suite de la prestation de chaque candidat, le jury devra poser des questions pour tester la spontanéité de ces derniers.

LES QUARTS DE FINALE



Cette phase se déroulera le Mardi 14 dans l’après-midi. De même que pour la phase qualificative, la prestation prendra la forme d’une argumentation libre sans qu’une position pour ou contre ne soit imposée. Les sujets parmi lesquels le candidat devra choisir celui sur lequel il effectuera sa plaidoirie seront transmis à la fin des qualifications. Les participants ont huit minutes chacun (plus ou moins 1 minute tolérée) pour accomplir leur prestation et disposent d’une feuille recto/verso A4 maximum. A l’issue de l’exposé, le jury devra poser des questions pour tester la spontanéité des candidats.




LA DEMI-FINALE


La demi-finale se déroulera le Jeudi 16 Mai dans l’après-midi. Lors de celle-ci, deux poules seront constituées selon le classement issu des quarts de finale. Un sujet sera attribué par poule, et c’est sur ce thème que chaque candidat devra effectuer une argumentation libre sans qu’une position pour ou contre ne soit imposée.

Pour sa plaidoirie, chaque candidat dispose de huit minutes (plus ou moins 1 minute tolérée) et pourra s’aider d’une feuille recto/verso A4 maximum. A l’issue des prestations, le jury devra poser des questions pour tester la réactivité des candidats.

Lors des délibérations le jury effectuera un classement des candidats de chaque poule afin de déterminer les finalistes : les premiers de chaque poule seront sélectionnés pour la finale.


LA PETITE ET LA GRANDE FINALE



La petite et la grande finale se dérouleront le samedi matin. Les sujets des finales seront communiqués le vendredi Matin. L’argumentation se déroulera selon le modèle suivant : chaque candidat devra défendre une position qui lui sera imposée (pour ou contre), le premier candidat aura 7 minutes pour exposer son argumentaire suivi du deuxième qui aura également 7 minutes, puis le premier candidat aura à nouveau 5 minutes et enfin le deuxième aura également de nouveau 5 minutes d’argumentaire. Chaque candidat dispose ainsi de dix minutes et pourra s’aider d’une feuille recto/verso A4 maximum.



Sur le même modèle que les autres phases, à l’issue de l’exposé des 2 candidats le jury devra poser des questions à un ou aux 2 candidats. A l’issue des délibérations seront proclamés les vainqueurs de la petite et de la grande finale.


Une salle. Un public. Un sujet. Deux adversaires.

Cette scène, ce sera celle du Concours d’Éloquence et de Plaidoirie organisé au sein du Campus universitaire de Yaoundé 2. Le candidat sera seul. Livré à lui-même. Au centre des attentions. Face à lui, le jury sera pendu à ses lèvres, observera chacun de ses gestes, analysera la moindre de ses affirmations. La charge qui pèse sur le candidat est réelle, mais surmontable.

Face au défi qu’est le passage devant le jury, le valeureux jouteur se doit de fournir les armes qui lui permettront de se démarquer et ainsi de faire apparaître une lueur dans l’œil de ceux qui décideront de son destin quant à l’issue du concours. Pour défendre son propos et imposer sa force de persuasion, rien de tel qu’une préparation à la hauteur du challenge qui l’attend.

Pour ce faire, il est bien sûr conseillé de consacrer le plus de temps possible à la préparation.

En vous souhaitant que ce concours soit un vrai enrichissement pour chacun, nous vous souhaitons bonne chance pour cette compétition !


Les critères d’évaluations des prestations :



® La qualité de l’expression orale.

Ceci inclut le vocabulaire employé mais aussi l’intonation, l’aisance, l’expression, l’utilisation des supports écrits, la diction, la gestuelle.

® La qualité de l’argumentation.

Ceci inclut la capacité de convaincre mais aussi les idées, l’approche, la réflexion, les exemples, le respect du sujet, la clarté des propos.


® L’attitude face au jury et les réponses aux questions.

Ceci inclut notamment la spontanéité des réponses et l’attitude face aux

questions.


® La maitrise de l’anglais

® La maitrise du français

Le respect du temps :


Le candidat dispose, pour toutes les phases, d’un temps de 7 minutes (plus ou moins 1 minute) pour effectuer sa plaidoirie.


Lors de son passage, assesseurs et présidents de séance rendent compte du

temps au candidat :


– l’assesseur lève une première fois la main pour prévenir le candidat qu’il ne lui reste qu’une minute.


– L’assesseur lève la main une seconde fois pour prévenir que le temps est


écoulé.


– A la fin du temps additionnel (au bout de 9 minutes de plaidoirie), l’assesseur


arrêtera le candidat.


Afin d’évaluer les discours des candidats, le jury fondera sa décision sur les


critères suivants:


– La qualité de l’expression orale. Ceci inclut le vocabulaire employé mais aussi l’intonation, l’aisance, l’expression, l’utilisation des supports écrits, la diction, la


gestuelle.


– La qualité de l’argumentation. Ceci inclut la capacité de convaincre mais aussi les idées, l’approche, la réflexion, les exemples, le respect du sujet, la clarté des propos.


– L’attitude face au jury et les réponses aux questions. Ceci inclut notamment la


spontanéité des réponses et l’attitude face aux questions.


La présente liste est limitative, le respect du temps n’est pas un critère. Le jury est souverain en sa décision au terme d’une délibération secrète. Les candidats s’engagent à ne pas contester sa décision.

Des pôles de formation en art oratoire au Cameroun

DEUXIEME EDITION DE L’ATELIER DE FORMATION EN ART ORATOIRE ET PRATIQUES ORALES ORGANISE PAR LE CLUB DEBAT ET LEADERSHIP DE L’UNIVERSITE DE DSCHANG, LES 30 ET 31 MARS 2019.
 
1ère journée. Copyright @Nicholas Biyong


La Bibliothèque Centrale de l’Université de Dschang a servi de cadre à la deuxième édition de l’atelier de formation des formateurs en art oratoire et pratiques orales. Après la première édition en 2018, le Club Débat et Leadership a permis aux étudiants et élèves de bénéficier une fois de plus de tous les éléments liés à l’art oratoire et aux pratiques orales. Cet atelier a été animé par M. Binyou Bi Homb Marius Yannick et Pr. Alain-Cyr Pangop Kameni, grandes figures de la Cameroon Debate Association (CDA). M. Binyou a exposé sur les rhéteurs, orateurs, débatteurs et plusieurs autres éléments. Le Pr. Pangop quant à lui s’est appesanti sur le leadership.

 Au cours de la première journée, les bases de la prise de parole qui étaient parmi les modules de la formation ont été expliquées par M. Binyou. Après avoir ressorti les 7 défis de la prise de parole en public (le manque de confiance en soi, l’absence de contact visuel et plusieurs autres), il a donné des astuces pour relever ces défis. Cet atelier n’était pas seulement de la théorie mais aussi de la pratique puisqu’il a été ponctué d’exercices d’application. Par exemple au niveau de la gestuelle, beaucoup d’exercices ont été faits avec la main et chacun accompagné des propos bien précis ; la main de conviction qui peut être utilisée lorsqu’on dit un oui ou un non. Il a continué par l’intonation, la modulation et même la structuration d’un discours.

M. Binyou a poursuivi son exposé par les types de formats de débat notamment le Format Parlementaire Britannique, le Format Francophone de Débat, le Format Liban et le Format Mondial Scolaire. La peine a été prise par lui d’expliquer tous ces différents formats en montrant les spécificités de chacun. Après les théories naturellement la pratique a suivi et les participants ont débattu en se basant sur le format mondial scolaire avec la motion « Les produits éclaircissants dévalorisent la femme Africaine ».

Le 31 mars, les participants ont été entretenus sur l’argumentation (comment argumenter, les parties d’un argument qui se résument en CREE). D’autres enseignements ont porté sur la réfutation (comment réfuter, c’est quoi réfuter) et les types de motion de débat (de fait, de loi, de valeur). Place à la pratique ; un débat sur la motion « Cette chambre doit dire non à l’aide au développement » à mobiliser tous les participants.

Par la suite, Pr. Pangop a exposé sur l’apport de l’art oratoire dans le leadership à travers des commentaires sur plusieurs points notamment l’agoraphobie, le courage l’engagement et la mobilisation, l’art oratoire comme enjeu de pouvoir et d’autorité, le leader et l’allocution inspirante.

Au demeurant, cette formation a été bénéfique pour tous les participants car que ce soit dans le domaine de la médicine, l’enseignement, ou même de la juridiction tout le monde a besoin de communiquer d’où la nécessité d’apprendre comment s’exprimer en public et comment gérer l’agoraphobie.
Teclaire Gotsa



Art oratoire : La dot en débat à l’Université Senghor


La Société d’art oratoire de l’université Senghor a tenu dans sa cinémathèque, une séance de débat hebdomadaire le jeudi 2 novembre 2017. La dot en a été le fil d’Ariane.
« Cette convention pense que la dot est une nécessité en Afrique. » Tel a été le fil conducteur des échanges entre différents orateurs conviés à la salle habituelle de la cinémathèque de l’université internationale Senghor. Comme de rituel, deux camps d’auditrices et d’auditeurs se sont opposés en arguments.
Selon le schéma du débat à la française, les deux équipes se sont alternées sur l’estrade de circonstance. La première, celle du gouvernement, a défendu la thèse de la nécessité de la dot sous la houlette de son premier ministre, Narcisse Fomekong. Ce dernier en prenant le microphone pour l'ouverture des débats sous le contrôle des présidents des céans et arbitres, Rachid Mondjot et Hervé Konkobo, a proposé une définition intensive de la dot, non sans tâcher de circonscrire et d’anticiper les points d’attaque de l’opposition. Son équipe, constituée de Jordelie de Chancelle Loumouamou Bitambiki et Sandrienne Boko, a soutenu une ligne de défense chevillée sur la dimension culturelle de la dot. Elle a par ailleurs déconstruit l’idée adossée à la dot qui veut que celle-ci soit source de cupidité.
Dans l’opposition menée par Djimmy Edah, les arguments anti-dot que sont la dérive économique et la réduction des mariages légaux ont prévalu. Il faut dire que cette équipe comptait également Willy Zogo, Christian Guéhi et Gérard Sanou.
Le prochain débat est en préparation.
Willy ZOGO