Art oratoire : La dot en débat à l’Université Senghor


La Société d’art oratoire de l’université Senghor a tenu dans sa cinémathèque, une séance de débat hebdomadaire le jeudi 2 novembre 2017. La dot en a été le fil d’Ariane.
« Cette convention pense que la dot est une nécessité en Afrique. » Tel a été le fil conducteur des échanges entre différents orateurs conviés à la salle habituelle de la cinémathèque de l’université internationale Senghor. Comme de rituel, deux camps d’auditrices et d’auditeurs se sont opposés en arguments.
Selon le schéma du débat à la française, les deux équipes se sont alternées sur l’estrade de circonstance. La première, celle du gouvernement, a défendu la thèse de la nécessité de la dot sous la houlette de son premier ministre, Narcisse Fomekong. Ce dernier en prenant le microphone pour l'ouverture des débats sous le contrôle des présidents des céans et arbitres, Rachid Mondjot et Hervé Konkobo, a proposé une définition intensive de la dot, non sans tâcher de circonscrire et d’anticiper les points d’attaque de l’opposition. Son équipe, constituée de Jordelie de Chancelle Loumouamou Bitambiki et Sandrienne Boko, a soutenu une ligne de défense chevillée sur la dimension culturelle de la dot. Elle a par ailleurs déconstruit l’idée adossée à la dot qui veut que celle-ci soit source de cupidité.
Dans l’opposition menée par Djimmy Edah, les arguments anti-dot que sont la dérive économique et la réduction des mariages légaux ont prévalu. Il faut dire que cette équipe comptait également Willy Zogo, Christian Guéhi et Gérard Sanou.
Le prochain débat est en préparation.
Willy ZOGO


Art Oratoire : La Société d’Art Oratoire de Senghor lance les débats hebdomadaires





La Société d’Art Oratoire de l’Université Senghor (SAOS) a procédé le 27 octobre 2017 à sa deuxième séance d’entrainement hebdomadaire. La thématique du franc FCFA choisie comme fil conducteur a fait courir un beau petit monde.
« La sortie du FCFA est la condition sine qua non du développement de l’Afrique ». Telle était la motion débattue par les étudiants de l’université internationale de la francophonie à la faveur de la première session d’entrainement de la SAOS. Sous la présidence du jury d’Hervé Konkobo, les arguments du « pour » et du « contre » se sont croisés par le truchement de l’équipe dite du « gouvernement » menée par Mirène Malé accompagnée par Christian Guéhi, Djimmy Djiffa Edah et Gérard Sanou.
Du côté de l’opposition menée par Narcisse Fomekong, chef de l’opposition, Willy Zogo, Amadou Abdoulaye Haidara et Béatrice Kibissack Dibongo, la position a consisté à démontrer que le FCFA n’était pas la seule raison pour laquelle les pays africains étaient arriérés en terme de développement économique.
Pour les uns, la sortie du FCFA favorisera le développement en ce qu’elle permettra la liberté et l’indépendance économique. Dans la même occurrence, la sortie du FCFA va permettre à la monnaie de jouer un rôle de levier de développement sur la balance commerciale. Dans le même temps, pour l’opposition, la sortie du FCFA n’est pas « la » condition sine qua non, autant le FCFA n’est pas « la » cause du sous-développement de l’Afrique autant la mal gouvernance, la corruption.
Il est important de rappeler qu’il s’agit juste de séances de préparation pour les compétitions d’envergure qui attendent les Senghoriens.

Willy Zogo