Préparatif du CANUDC 2011: Le Pr. Alfred Snider au Cameroun pour un séminaire de formation


Pour la deuxième édition du tournoi national universitaire de débat (CANUDC), un séminaire de formation et de certification des coachs et arbitres de débat est prévu au mois de mars afin de donner une forte coloration compétitive au tournoi.
Nul doute que l’organisation du tournoi national universitaire de débat revient en cette année à l’Université de Dschang qui succède ainsi à l’Université de Buea pour l’édition 2010. Ladite compétition nationale, prévue du 06 au 13 août 2011, se veut un une plateforme où toutes les institutions supérieures du Cameroun sont appelées à se faire représenter.
Le séminaire de formation est prévu au mois de mars, soit pendant les jeux-universitaires, soit la première semaine de mars. L’université de Buea abritera les séminaristes qui subiront une formation intense  au style de débat dit « Parlementaire Britannique », en arbitrage et au coaching.  La formation sera délivré en anglais par l’éminent professeur de débat Alfred Snider, mondialement reconnu et formateur de champions et grand orateurs. Cet enseignant de Forensics et de débat de l’Université de Vermont (USA), grâce à la médiation du RESID et de la CDA, apportera son expérience en la matière aux étudiants, enseignants et communicateurs camerounais intéressés par ce jeu éducatif en pleine croissance dans les sociétés aujourd’hui.

Rendez-vous à Buea !

Marius Yannick Binyou-Bi-Homb
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photos


Cantine


 


Jules F. Fiatam et les champions
 


round de débat
 


finale
 


Equipe du Cameroun et du Japon
 


finale
 
soirée culturelle

Botswana 2011: Le parcours du Cameroon



L’Afrique une fois de plus n’a pas pu sortir la tête de l’eau dans ce rendez-vous mondial universitaire à Gaborone. Aucune équipe africaine n’a dépassé les éliminatoires. Ni l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, le Nigeria, l’Uganda, le Rwanda ou le Cameroun. Le Cameroun, ayant présenté deux équipes, CAMEROON A et CAMEROON B, constituée par les étudiants de l’université championne du tournoi national 2010 : l’université de Dschang.
CAMEROON A était formé de YANKAM Maxime et de BINYOU-BI-HOMB Marius Yannick, respectivement étudiants de Master II à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques et à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Malgré leur déterminisme et leur grand courage, ils ont engrangé au final 4 points terminant presqu’au bas de l’échelle au classement général par équipe. Comment a-t-on pu arriver là ?
Personne n’y avait cru
Des candidats sélectionnés pour représenter notre pays au Botswana, aucun n’a cru en la véracité du projet. C’était une chimère. Dans un premier temps, c’est la toute première équipe camerounaise et l’une des premières d’Afrique francophone (avec le Rwanda) à participer au World Universities Debating Championship. C’était un projet nouveau et personne n’y avait cru, excepté le coordinateur national, Jules Ferry Fiatam. Etant donné que la sortie pour la compétition panafricaine en Namibie avait avorté. Avec le soutien d e l’Université de Dschang, ayant financé à hauteur de 225 000 francs les frais de visa des champions au débat national, grâce à l’action médiatrice du RESID pour trouver un sponsorship afin de financer  les billets d’avion des CAMEROON A & B, ce n’est qu’à quelques jours de la compétition que confirmation a été faite du déplacement pour le Botswana. Il fallait donc tout précipiter car les candidat sélectionnés au départ ( Fofe Joachim et Ngaketcha Njafang Armand) n’ont pas vu leurs passeports délivrés dans les délais. Ce, sans compter le refus fatal de BETGA Ordy de faire part de la délégation. Le désordre c’est installé.
Un manque de préparation et de cohésion criard
Généralement, contrairement aux pays européens, américains, australiens voire asiatiques où le débat en tant que sport existe depuis  plus d’un siècle (le cas des USA), où des instituts de débat sont soutenus, encouragés, les championnats nationaux et locaux médiatisés à grande échelle et les champions  en débat encouragés via des prix et des bourses scolaires, le débat éducatif et sportif au Cameroun est encore embryonnaire. Un an d’existence-partant du premier tournoi national en août 2010 à Buea. Une jeunesse amorphe, engloutie dans les activités peu commodes.
Spécifiquement, que ce soit avec le CAMEROON A ou B, le format de débat utilisé pour la compétition, British Parliamentary Debating format, leur était inconnu. Or, les américains, les australiens etc… s’y exercent depuis l’école maternelle. Les équipes camerounaises, novices en la matière, avaient donc à faire à des adversaires endurcis et expérimentés. Pire, aucun anglophone dans la délégation camerounaise alors que la compétition est en anglais. D’où le résultat frustrant.
L’échec cuisant
Le calvaire du CAMEROON A a duré trois jours, période nécessaire pour que  les 9 rounds du tour préliminaire soient achevés ; chaque jour donnant lieu à trois rounds. La langue n’a pas été un problème puisque le jury n’en tenait rigueur. Et  le champ de compétition étant divisé en trois catégories : English as Foreign Language (EFL), English as Second Language (ESL) à laquelle le Cameroun s’est fait enregistrée, et English as First Language.
Le premier round: ‘‘The national supporting team should reflect the national diversity of the population’’ à eu lieu à la salle 134 du White building à 10h du matin (heure locale). Nous devions jouer le rôle du closing opposition, derrière le oppening opposition (San Francisco). Il fallait contrecarrer les attaques de l’oppening Government (Swarthmore) et du closing Government (Calabar Nigeria). Résultats : Nous sommes derniers avec 0 points. La résolution du jury (Dino de Leon : juge principal) est sans contestation de notre part.
“This House believes that all countries should have the Right to possess nuclear weapon”.  (Pink 153) Telle a été le second thème de débat tout juste après le déjeuner. Nous devons jouer le oppening government (OG) cette fois-ci. La décision du jury ne nous a pas enchantés. Nous occupons encore la dernière place avec 0 points. Puisque d’après le système de notation, l’équipe sui sort première amasse 3 points, la deuxième, 2 points, la troisième 1 point et la quatrième 0 point.
Le troisième round, celui de 20 heures, nous a permis de débattre dans une position favorable (oppening opposition) à la White 037 sur le thème : ‘‘This House believes that Governments should not provide benefits on the basis of marital status’’. Nous ne parvenons qu’à obtenir 1 point pourtant on avait la certitude d’en obtenir au moins 02.  Une fois de plus la décision du jury ne nous plaît pas.
Si la première journée est frustrante, le lendemain, nous revenons avec beaucoup plus d’espoir mais en vain. Il n’y a que la décision du premier jury-nous avons la dernière place en OG-…. sur la motion : ‘‘THB Independent central banks should set limits on Government Spending’’. Les équipes de L’Uganda, de l’Inde et du Botswana occupent respectivement la première, deuxième et troisième place.
Au round 5(O.Opp) : ‘‘ This House would prioritize Asylium Seekers who have engaged in armed struggle against oppressive Regimes”. Une fois de plus a décision de Mohammad Famin Rahmzad nous est décevante. Nous occupons la 3ème place or les sommets nous étaient destinés. La paire de filles représentant le Botswana se plaint  amèrement.
Le sixième round (C. G): “This House would deny Teacher’s Union the Right to strike”. Nous sommes face à l’équipe B du Nigeria que nous avons rencontré au premier tour. Scott Roston est juge principal. La Jamaïque joue le rôle du O.G et rafle la vedette à l’équipe B du Botswana(O.Opp). Quand à nous, nous occupons la dernière place derrière le Nigeria (C.Opp). La décision du jury est plus ou moins satisfaisante.
Vendredi 31 décembre 2010, dernière journée des éliminatoires. Trois rounds restent à disputer. Nous n’avons que 2 points sur les deux premières journées. La dernière journée ne nous apportera plus que 2 points. Tour à tour nous avons passé au crible du débat structuré les motions suivantes : « TH would require individuals to reveal their actual identity when communicating on internet », « Southern African Development Community (SADC) should pursue political Union », “ THB believes that social movements should use the courts rather the legislature to advance social change”.
Au terme de ce tournoi nous occupons la 313ème  place avec 4 points, trois rangs au dessus du bon dernier,  comparé au CAMEROON B qui nous devance de 28 rangs au moins et occupe la 286ème  place avec 8 points. Mais en classement individuel, le CAMEROON A vient en tête : Binyou occupe sur près de 1300 débatteurs,  la 444ème place avec 659 points, Yankam (la 620ème place avec 574 points), Nguena du CAMEROON B (564 points) la 621ème place. Son coéquipier de l’Afrique du Sud, puisqu’étant  débatteur indépendant, n’a pas figuré sur le classement.
  Voilà donc comment, comme toutes les autres équipes africaines, nous n’avons pas dépassé le premier tour. Ceci trouve sa raison non pas dans le manque d’impartialité du jury comme l’a souligné plusieurs débatteurs africains mais beaucoup plus dans la préparation, la formation, le suivi et le soutien des équipes africaines, le renforcement et l’encouragement de nos championnats nationaux de débat. Si ces paramètres sont observés l’an prochain l’équipe camerounaise pourra faire la différence au championnat mondial prévu aux Philippines.
Plus amples infos sur le site : www.worlddebating.blogspot.com
Marius Yannick Binyou-Bi-Homb
Université de Dschang-Cameroun

WUDC 2011: Les équipes Camerounaises au dernier rang du classement


Sous l’initiative du RESID et le soutien de l’Open Society Initiative (OSI), Le Cameroun a participé pour la première fois à la 31ème édition du championnat universitaire mondial de débat  tenu du 27 décembre 2010 au 04 janvier 2010 à Gaborone (capital du Botswana, Afrique australe).
L’Université de Botswana, au cœur de Gaborone, a fait de ce rendez-vous culturel, et intellectuel mondial un vif succès ne souffrant d’aucune comparaison. Sous la houlette du botswanais Justice Mothalbani, juge de renommée internationale,  Covener and Chair du tournoi,  près de 1300 débatteurs de part le monde  ont répondu présents accompagnés de juges, coachs et d’observateurs. Soit  352 équipes, 171 institutions universitaires,  61 pays.
Logés à la prestigieuse université de Gaborone, les participants après la cérémonie d’ouverture du tournoi avec le ministre de l’éducation du Botswana, les débatteurs se sont affrontés en 9 rounds autour de 9 thèmes bien précis ayant trait à l’actualité mondiale et aux problèmes de sociétés.
Les débatteurs indomptables du Cameroun, encadrés par Jules Ferry Fiatam (coordonateur national du programme de débat au Cameroun et juge pour la circonstance),  repartis en deux équipes (CAMEROON A et CAMEROON B), tous de l’université de Dschang-vainqueur du tournoi national universitaire 2010 à Buea, vont se battre jusqu’à la dernière goutte d’énergie malgré l’absence d’un de ses débatteurs (BETGA Ordy).
Le Cameroon A (Yankam Maxime et Binyou Marius Yannick) sort du championnat presque par la dernière porte. Au classement collectif, il figure 313ème  avec 4 points (1138 en individuel) sur les 9 rounds des éliminatoires, 3 rangs au dessus du bon dernier, SPLIT A. Le CAMEROON B ( Nguena Charles Beautrel et TCHALEFO MPHUTHI) vole 27 rangs plus haut. Il occupe la 286ème  position avec 9 points (1259 en individuel). Tant il est vrai qu’aucune équipe africaine (Rwanda, Uganda, Nigeria, Zimbabwe, Botswana, Cameroun, Afrique du Sud)  n’a dépassé les éliminatoires, tant il est étonnant que la prestigieuse université de Monash  (Victoria, Australie) a passé au peigne fin les universités de Cambridge, Oxford, Sydney...
Victor Finkel de Monash A (767 points) a été sacré best speaker suivi de Tim Money (761 points, Sydney A) et de Fiona Prowse (764 points, Monash A). Au de la prestation des Camerounais, au classement individuel, Binyou-Bi-Homb Marius Yannick (Cameroon A) occupe la 444ème   position avec 659 points sur les 644 meilleurs classés, Yankam Maxime Cameroon A (620ème  avec 574 points) et Nuena Beautrel (621ème avec 564 points).
Au départ, Le Cameroon A était constitué de Marius Yannick Binyou-Bi-Homb, étudiant de Master II en littérature et culture africaine à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université de Dschang, de BETGA Ordy, étudiante de Licence à la Faculté des Sciences juridiques et politiques(FSJP). Le CAMEROON B quant à lui est 100% juriste : NGUENA Charles Beautrel et Maxime YANKAM, tous étudiants en Master II à la FSJP. Avec l’absence de BETGA Ordy, dans un souci d’équilibre des forces entre les deux équipes sœurs, il a été communément décidé que Binyou et Yankam constituent une équipe (CAMEROON A) Nguena quant à lui a  défendu les couleurs de la nation avec à son épaule  les débatteurs indépendants (C’est le cas du Sud africain TCHALEFO MPHUTHI de  Wits University). Parce que, le British Parliamentary Format, modèle de débat utilisé lors de la compétition, exige deux personnes par équipe.
Au final, une série de frustration face aux équipes européennes, asiatiques, australiennes et américaines qui étaient mieux préparées et formées au débat en tant que jeu et sport intellectuel. C’est la preuve que le débat chez eux, est soutenu par des institutions implantées et indépendantes. Tant il est vrai que le  débat-jeu  prend son envol dans les universités américaines depuis les années 1850, tant il est surprenant qu’au Cameroun comme dans moult pays africain présents au tournoi mondial, le débat-Jeu est encore embryonnaire. Au Cameroun par exemple, ce n’est que l’an dernier que le projet a pris corps malgré la mollesse du soutien et du sponsorship interne, comparé aux pays comme le Nigeria, le Rwanda ou l’Ouganda où le débat éducatif en tant que sport et jeu gagne en popularité.
Les débatteurs indomptables du Cameroun, domptés, rentrent néanmoins au bercail aguerris, avec l’idée de renforcer les championnats locaux, de prêcher le débat même jusqu’au primaire comme ça se fait dans ces pays-champions, unique gage qu’un jour le Cameroun pourra figurer au pic de ce rendez-vous mondial. Pour ce faire, il faut un véritable investissement des institutions scolaires du Cameroun, la création et l’agrégation des clubs débats dans toutes les écoles du Cameroun, et le coup de pousse de la volonté politique pour soutenir les championnats locaux. Si ces paramètres sont observés, l’an prochain l’équipe camerounaise pourra faire la différence au championnat mondial prévu aux Philippines.
Marius Yannick Binyou-Bi-Homb
Université De Dschang-Cameroun

Séjour du Botswana, pays hôte du WUDC 2011


Le mirage sur l’Afrique australe est si erroné qu’en entendre parler, nombreux sont ceux qui ne la résument qu’à  l’Afrique du Sud. Pourtant autour de l’Afrique du Sud, il existe des pays comme le Botswana qui s’érigent en exemples d’émergence comme le Kenya  en Afrique de l’Est.

 
Un Etat en plein essor
Le 28 décembre 2010 à 10h 15 (heure locale) nous arrivons à l’aéroport de Gaborone via le grand Boeing de Kenya Airways, après avoir passé 45 minutes à Malabo, plus de 24h au kenya (Jomo Kenyata Airport) et 45 autres minutes à Harare. Nous, l’équipe camerounaise, accusons un jour de retard au Championnat mondial universitaire de débat. On se rend bien à l’évidence que se mouvoir à l’intérieur de l’Afrique est plus long et pénible que quitter l’Afrique du Sud pour la Russie, les USA, Le royaume Uni ou la France. La mondialisation ne reconnaît pas notre continent ; puisqu’un vol direct Cameroun-Botswana, ça n’existe pas. A qui la faute ? La preuve en est que le Botswana n’a pas de représentation diplomatique au Cameroun et vis-versa.
L’aspect pittoresque de ce pays en plein essor nous a fait oublier les tracasseries du voyage et l’esprit somnambule qui embobine les mentalités au pays. Certes pour plusieurs étrangers, Botswana signifie pandémie du siècle. Mais il ne faudra pas oublier que le pays de Ian Khama avec une superficie de 581 730 km2 a une population très faible : près de 2 millions d’habitants. Gaborone (la capitale) et Francistown  représentent les villes-éclairs du pays. L’anglais, langue officielle, n’empêche pas la maîtrise par les populations des langues locales coiffée par le Setswana.
Cette jeunesse enchantée qui constitue le poumon démographique de ce pays n’a pas tari de nous adresser des « dumelah rra » (hallo en référence à un homme) ou « dumela mma » (hallo en référence à une femme) au passage ou à l’arrivée. Les voies de communication répondant aux normes internatonationales : routes ultra-propres, bien entretenues, feu de signalisation à chaque 1km, maisons au même plan, parfois aux mêmes couleurs mais surtout sur la même ligne. Preuve, que le classement du Botswana en 3ème place en matière de bonne gouvernance par le journal The East African, contrairement au Cameroun qui figure en 46ème position sur les 53 pays du continent, n’est pas un leurre. Et nous n’étions qu’à l’aube de nos surprises lorsqu’on sait que le Botswana, désert dompté par l’intelligentsia Sotswana,  tire son développement en grande partie de l’élevage bovin.
  
La clé : L’Investissement dans l’Education
Lorsque le grand bus qui nous a conduites de l’aéroport de Gaborone pour l’Université du Botswana arrive à destination aux environs de 15h00, nous (les équipes rwandaises, bangladaises, nigérianes, camerounaises) sommes époustouflées. Nul ne pouvait imaginer qu’en Afrique, il existe également des merveilles infrastructurelles dans le secteur de l’éducation.
Logement universitaire
Ce n’est pas une exagération que d’affirmer que l’édifice a l’air d’un palais présidentiel ! Une fois de plus, le système anglo-saxon donne des leçons aux francophones : Parking pour étudiants, édifices ultra-gigantesques (Red, Pink, Yellow, White Buildings etc…), salle de conférence avec une capacité d’accueil de plus de 2000 places, salles de classes répondant à la norme internationale (caméras de surveillance, vidéoprojecteurs, climatiseur, portes digitales, tableau blancs…) sans oublier les toilettes ultra-modernes, bien entretenues, au parfum lubrifiant, des séchoirs électroniques et chasse-eau lasers ou automatiques. C’est pas tout, les restaurants ne dégagent pas l’odeur de ferme mais exhalent un parfum on ne peut plus céleste. Il n’y a pas que les restaurants. Il est également des piscines olympiques, des stades et halls olympiques près à accueillir toute sorte de sport ou d’activité culturelle. D’ailleurs, l’Université ne se lasse pas d’élever des édifices comme le stade de football en construction même si d’aucuns se sont plaint qu’il est construit par les chinois.

Piscine olympique au sein du campus
Si l’on fait un virement de la vue externe vers la vue interne, les chambres ne font pas que répondre à la norme. A ne s’en tenir qu’au Las Vegas building, centre de référence  en matière d’hébergement au campus où nous avons passé notre séjour d’une semaine. Des chambres connectées à haut débit internet 24h/24, pas de coupure électrique, des baignoires et des salles de bain qui éclairent le décor. Au bas dans la grande cour, une très grande salle de récréation et de jeux (tennis de table, échecs, baby-foot…) Et même dans la salle de jeu, il y a des toilettes ! A vouloir narrer on ne pourra en finir. Mais le gouvernement de Ian Khama ne fait pas qu’investir sur le matériel, l’homme est la première ressource.

Limitons-nous à l’éducation. Lors d’un entretien de mes camarades et moi avec la très sympathisante volontaire Korrata pour le Botswana Worlds 2011, elle nous livre une phrase qui va s’accrocher à notre cœur et gangréner notre cerveau : « Ici au pays, l’état encourage les étudiants en finançant leurs études via des bourses ou des prêts qu’il rembourseront dès qu’ils ont un emploi » Raison pour laquelle le niveau de vie estudiantin dans ce pays est très élevé ! Nul doute que la population estudiantine là-bas n’avoisine  que les 15 milles. Mais voilà des raisons assez poignantes qui font de l’Université du Botswana une référence en matière d’éducation. Les jeunes n’ont rien à envier aux universités occidentales, le désir de partir au lieu d’être cuisant comme dans moult pays d’Afrique francophone, se transforme en désir de rester. Pour eux, le Botswana est leur eldorado. Un esprit patriotique ne souffrant d’aucune comparaison comme le souligne le refrain de l’hymne national : 



Tsogang, tsogang ! banna, tsogang !   
Emang, basadi, emang, tlhagafalang!
Re kopaneleng go direla
Lefatshe la rona
Ina lentle la tumo […]

Awake, awake, O men, awake!
And women close beside them stand
Together we’ll work and serve
This land, this happy land!
Word of beauty and of fame

Voilà pourquoi ils ont pu héberger au sein d'une seule université  près de 1500 jeunes venus de part le monde, chacun dans sa chambre. C’est parce qu’ils s’y sont préparés. Ils y ont cru. Ils veulent le progrès. Le souci de transparence dans la gestion des ressources les habitent.

En définitive, le Botswana, avec une population mixte [noire et blanche (minorité)], se veut une référence africaine, malgré son taux élevé de SIDA vue l’influence de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, malgré sa forte vulnérabilité face aux OGM qui se révèlera un danger sanitaire en cette ère où l’homme cherche de plus en plus à se conformer aux lois de la nature et de l’environnement.

Marius Yannick Binyou-Bi-Homb
Université de Dschang-Cameroun

World Debating Website: Video of WUDC 2011 final

World Debating Website: Video of WUDC final: "Alfred 'Tuna' Snider wins the race among those at the final to post a video of the debate online.  I know the team at idebate are also ..."

Debate - WUDC - Invade Zimbabwe - WUDC 2012 Finals from Alfred Snider on Vimeo.

OG: Monash A
OO: Oxford A
CG: Sydney A
CO: London School of Economics A

Motion: This house would invade Zimbabwe

Cameroon competing at the Worlds


Round 8: Chubgang A v Makerere A v HKPoly C v Resid B





http://www.ustream.tv/recorded/11740164

WUDC 2011: Cameroon teams tab

Opening Gov
Opening Opp
Closing Gov
Closing Opp
Chair
Rank
Point
Round 1
Swarthmore A
Stanford A
Calabar A
Cameroon A
Dino de Leon
4
0
Cameroon B
NYU A
Makerere B
Laverne A
Erin Fritzgerald
4
0
Round 2
LKW B
Venezuala B
Cameroon A
Tianjin A
Pieter Koomhof
4
0
Putra A
Bengkulu A
Cameroon B
Macaupoly C
Jack Gamble
2
2
Round 3
Chungang B
Cameroon A
Sophia B
Bfsu A
Toshiaki Ikehara
3
1
Pretoria B
Cameroon B
Berlin B
Stellenbosh A
Tinh Viet To
4
0
Round 4
Cameroon A
Fergusson A
Makerere A
Botho A
Rich Boltizar
4
0
Chungang A
Princeton C
Tokyotech A
Cameroon B
Tuna
2
2
Round 5
Cityuhk A
Cameroon A
LKW B
Chungang B
Chris Lee
3
1
Cameroon B
Plu A
Zimbabwe B
UTECH Jamaica A
Scott Ralston
4
0
Round 6
Utech Jamaica B
LKW A
Cameroon A
Calabar A
Scott Ralston
4
0
NNU A
Cameroon B
Indonasia B
Makerere B
Matthew Butler
2
2
Round 7
LKW B
Fergusson A
CNQATAR B
Cameroon A
Malanie Pope
3
1
Macaupoly C
SFSQATAR C
Cameroon B
CMUQATAR B
Peter Neilson
4
0
Round 8
Cameroon A
LKW B
Rwanda A
Swing B
Isao Ayabe
3
1
Chungang A
Makerere A
HKPOLY C
Cameroon B
Matthew Buther
1
3
Round 9
Swing B
CNAQATAR B
Cameroon A
Rwanda A
Wiaan Visser
4
0
Cameroon B
Indonasia B
CMUQATAR B
Putra A
Stephen West
4
0