Pour cette édition, malgré le budget peu suffisant à nous alloué par l’université, nous avons pu joindre les deux bouts même si tous les membres du comité d’organisation sortent de ce projet lourdement endettés.
Le premier obstacle à la réussite du CANUDC a résidé en la décision de l’Université de ne pas signer les demandes de sponsoring, rendant encore plus difficile, impossible voire prohibé la collecte des fonds auprès des sponsors.
Le second obstacle était le vent de suspicion qui rodait autour du comité d’organisation, le projet étant nouveau et la jeunesse ayant perdu la confiance auprès des autorités. Mais nous avons néanmoins relevé le défi.
Le troisième était les membres du comité eux-mêmes. Le comité ne disposant pas les moyens financiers et humains de sa politique.
Ceci, au prix de notre crédibilité auprès de tous les étrangers qui devaient prendre part à la compétition et nous donner un coup de main dans la formation des participants. Cela devait également rehausser l’image de l’Université de Dschang.
Bamenda accueille la prochaine compétition et nous aimerions que les défaillances en matière d’hébergement et d’organisation du comité observées à Dschang ne s’y reproduisent pas.
En ce qui concerne la formation,
- - La formation des débatteurs et juges Camerounais est une nécessité afin de rattraper au moins le niveau international.
- - Les juges pour le CANUDC doivent être présélectionnés à l’avance et formés avant le tournoi.
- - La formation des membres du comité des tournois et des membres de la CDA faciliterait le processus de déroulement des compétitions à venir
Concernant l’organisation,
- - Les inscriptions au CANUDC doivent être lancées au moins six mois avant le tournoi et bouclées un mois avant la compétition.
- - Le CANUDC doit avoir lieu au moins deux mois avant le PAUDC (Panafrican Univeristies Debating Championship) et le WUDC (World Unievrsities Debating Championship)
- - Les modalités de la compétition et ses aboutissements doivent être envoyées aux Universités sollicitées pour la compétition au même moment que les invitations
- - Le comité d’organisation doit se constituer d’au moins 50 personnes (volontaires inclus) pour gérer le CANUDC
- - Donner les moyens aux membres du comité et de la CDA de se déplacer et d’accomplir aisément leur mission
- - Faciliter le contact avec les ambassades et consulats vu le fait que le CANUDC implique les universités étrangères
- - Faciliter l’accès aux entreprises qui peuvent être intéressées par le sponsoring du CANUDC
Au niveau du Gouvernement,
- - L’Affiliation de la Cameroon Debate Association et sa reconnaissance par les ministères dont les objectifs cadrent avec les secteur d’activité de ladite Association
- - L’appui du gouvernement Camerounais et des Universités dans le soutien financier des meilleurs débatteurs et juges retenus pour les compétitions internationales. La Cameroon Debate Association, via le RESID l'organisation parraine, a pu garantir la prise en charge des billets d’avion et frais de participation de cinq (05) participants Camerounais. Cependant, ce nombre s’avère peu suffisant. Nous soumettons au gouvernement Camerounais la doléance de la prise en charge de cinq (05) autres places pour une forte représentativité au Zimbabwe et la prise en charge totale de la délégation qui représentera le Cameroun au mondiaux aux Phillipines (Du 26 décembre 2011 au 4 janvier 2012)
- - Le soutien du gouvernement Camerounais afin de développer des partenariats avec les médias et des stratégies de communication sur le projet dont beaucoup de jeunes camerounais ignorent encore l’existence.
- - Le soutien financier pour l’organisation du prochain CANUDC à l’Université de Bamenda en 2012
A présent, nous ne pouvons qu’adresser un grand merci à l’Université de Dschang pour sa contribution à la réussite de ce projet naissant dans l’Afrique francophone. Nos remerciements vont également à l'ONG RESID et au coordonnateur du programme de débat Jules Ferry Fiatam pour leur indispensable soutien à la réussite de l'événement.
o.k.
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