Après l’Université de Buea en août 2010, l’Université de Dschang a abrité du 02 au 06 Novembre 2011 la deuxième édition du Championnat National Universitaire de Débat structuré et d’art oratoire Sous le Haut Patronage du Pr. Ananclet Fomethe, Recteur de l’Université de Dschang. Neuf délégations se sont inscrit pour participer à cette deuxième édition: l'université de Yaoundé 1, l'université de Douala, IBAF, l'IRIC, l'université de Bamenda, l'université de Buea, l'université de Dschang, l'ESSTIC, l'université des Montagnes. Sous l'instruction de l'administration de l'Université de Dschang qui a sponsorisé entièrement l'évènement, les institutions privées n'ont pas été autorisé à participer à l'évènement de cette année qui a malgré plusieurs reports a connu un succès éclatant vu la proportion des moyens dont disposait le comité pour réaliser ledit projet. Quatre intenses journées ont suffit pour préparer la quarantaine de participants, ce sans compter les figures de proue du comité d’organisation (11) et les volontaires (18); à de véritables batailles rangées d'argumentation et d'oratoire devant un public très enthousiaste
Au terme de la compétition, l’Université de Dschang remporte encore le plus grand nombre de prix mais manque de justesse les plus prestigieux; prix de la meilleure équipe et du meilleur orateur que lui arrache l’IRIC.
Canudc cette année a eu le particularité de bénéficier du fort soutien de l'université de Dschang et s'est déroulé sous l'oeil virgilent du recteur qui s'est toujours montré très attaché à cette activité.
Le BP (British Parliamentary), style de débat utilisé couramment dans les grande compétitions internationales a remplacé le format de Karl Popper utilisé l'année dernière. Ccomme coutume, les meilleurs finalistes ont été retenu pour défendre les couleurs du Cameroun au WUDC ( World Universities Debating Championship Philipinnes Janvier 2012 ) et au PAUDC ( Pan African Universities Debating Championship, Zimbabwe, Dec 2011)
En plus, le projet a été entièrement initié et géré par les jeunes dont la tranche d’âge varie de 18 à 25 ans. Ces jeunes étudiants se sont battus pour donner corps à ce projet nouveau sur le continent et particulièrement en Afrique Francophone. C’est la preuve que l’on peut faire confiance en la jeunesse Camerounaise. Via la promotion du débat éducatif, l’université de Dschang confirme son leadership dans le domaine. Le Cameroun est désormais sollicité par de nombreux pays de l’Afrique francophone pour développer ce jeu qui révolutionne l'éducation. Ainsi, parler de débat éducatif devient affaire de transfert de connaissances dans les champs disciplinaires en milieu universitaire.
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